“Envisager”

16 septembre 2024

“Envisager”

Au départ, il faut être EN VIE

C’est-à-dire avoir décollé le nez et le cerveau de son écran, avoir trouvé un rythme de respiration pour ne pas boire la tasse dans son agenda, avoir les yeux ouverts et observer le changement autour de soi.

ENVISAGER

D’abord explorer pour comprendre les enjeux. Avoir peur et faire marche arrière, remettre à plus tard, ergoter. C’est normal.
Puis s’y remettre. Toucher le fond parce que c’est profond et remonter la pente.
Ignorer courageusement les sirènes du « A quoi bon ? »
Choisir un sujet pour lequel on se sent compétent et envisager de devenir un élément de solution.

Et puis il faut avoir ENVIE

Renoncer à sauver le monde à soi tout seul, comprendre que toute contribution même imparfaite est pertinente, se réapproprier son pouvoir d’agir et choisir égoïstement un projet enthousiasmant pour soi. Un projet qui fait sourire l’enfant à l’intérieur. Sourire gracieusement aux sceptiques et aux réticents, faire sa part. Tranquillement, joyeusement.

Devenir un VISAGE

La durabilité a de multiples facettes, des milliers de visages. Fini le cliché du beatnik anti-nucléaire. La durabilité est en costard et en baskets, elle est homme et femme et tout ce qui peut s’imaginer entre et au-delà. Elle a tous les âges, toutes les origines. Elle s’invite dans les banques, sur les chantiers, dans les champs. Elle est à la table des conseils d’administration et dans les mains des ouvriers.

Pour illustrer la plateforme Viva, nous avions besoin d’images, de visages.
Un pari presque impossible tant la durabilité est organique, multiple, changeante.
Presque.
Nous avons rencontré Anaïs Salson.

Elle nous a raconté le parcours d'un héros ou d'une héroïne :
L’énergie qui l’anime, sa conviction, son ambition, ses rêves.
Ses premiers essais, les résultats en demi-teinte.
La tentation de régresser, d’abandonner.
L’élément déterminant qui survient presque par hasard.
Et qui fait qu’on remet l’ouvrage sur le métier.
Et puis la concrétisation, les progrès.
La fierté tranquille.

Et Anaïs nous a expliqué que sa passion, c’était de traduire ces moments-là en images.
C’est ainsi qu’est né le projet « Envisager ».
Qui a pour vocation de donner des visages à la durabilité.

La photographe Anaïs Salson