21 mai 2024
Comprendre le lien entre les entreprises et la nature.
Dans un monde économique confronté à des défis croissants en matière de ressources naturelles limitées et de dégradation de l'environnement, il est pertinent d'envisager des stratégies durables pour assurer la pérennité de nos entreprises. C'est ici que l'économie circulaire entre en jeu. Découvrez les bases de l'économie circulaire et comment cette approche peut être bénéfique à votre entreprise et prenez part au prochain appel à projets collaboratifs sur ce thème.
Au commencement était la prise de conscience.
« Ah mais mon entreprise n’a aucun rapport avec la nature, on est dans l’industrie, votre appel à projet, c’est pour les agriculteurs »
Sur le sujet de la prise de conscience en durabilité, il y a des moments « Aha » où la pièce tombe et on prend subitement conscience d’un pan que notre cerveau avait occulté.
Concernant la relation entre les entreprises et la nature, c’est simple.
TOUTES les entreprises ont un lien avec la nature
Vos locaux occupent du sol au détriment de la biodiversité. Votre matérialité impacte la nature, tant du coté production que du coté élimination des déchets. Les transports de vos équipes, la qualité de l’air avant et après votre activité, la qualité des eaux que vous rejetez... Tout est lié.
Même dans les services, le consulting, votre posture vis-à-vis de la nature (protection active, respect ou dédain) va influencer vos interlocuteurs et avoir un impact sur leur manière de gérer leurs activités vis-à-vis de la nature.
En fait quoique vous fassiez, vous interagissez avec les systèmes naturels.
L’idée n’est pas de dire, « c’est mal, arrêtez tout ! ».
Mais d’élaborer des idées pour faire mieux, et contribuer à la régénération des ressources naturelles tout en faisant le « Business as usual ».
La solution est souvent sous nos yeux : en observant la nature, on trouve une kyrielle d'idées transposables à nos entreprises pour plus d'efficience, plus de diversité, plus de productivité.
On cherche des visionnaires et des pionniers.
Face à tout changement, il y a plusieurs profils qui se distinguent :
- Les visionnaires et les pionniers : ils essaient, prennent les risques.
- Le gros du groupe qui suit le mouvement une fois que le chemin est balisé, parfois motivé par la contrainte légale.
- Les réfractaires qui résistent ou se rebellent.
A l’heure actuelle, il n’y a pas (ou encore très peu) de législation régissant les interactions entre les entreprises et la nature.
Si le sujet vous intéresse, c’est que vous faites partie des visionnaires et des pionniers. Ce sont aussi ceux qui prennent les risques et c’est à ce titre qu’ils sont soutenus par le dispositif du fonds de soutien à l’économie durable.
Une pièce maîtresse dans une démarche RSE
Si vous avez déjà débuté une démarche RSE pour votre entreprise, le lien à la nature est (ou va rapidement devenir) un incontournable car il suscite une implication émotionnelle positive très utile pour convaincre les parties prenantes.
Tant pour votre conseil d’administration que pour vos employés, « Protéger la nature » est plus motivant que « limiter les émissions de carbone ».
Par quoi on commence ?
Comme tous les projets.
- Un point de situation qui permet d’identifier les problèmes et/ou les enjeux.
- Le choix d’une thématique qui nous parle particulièrement
- Un état des lieux chiffré et un objectif
- Un plan d’action avec des étapes intermédiaires.
Et pour un appel à projet collaboratifs ?
L’appel à projets collaboratifs « Entreprises et Nature » vise à ce qu’au moins 3 entreprises se rapprochent pour élaborer ensemble une solution qui leur soit profitable à toutes.
C’est un véritable puzzle où les besoins d’une entreprise se transforment en solution pour une autre. C’est justement le type de collaboration que l’on observe dans la nature.
- Un exemple de collaboration Win Win Win
Le problème de Vincent Keuffer, maraîcher bio : des légumes « moches » ou « hors calibre » qui doivent être jetés.
Le problème de Novae, restauration collective : pas de fournisseur local de légumes bio lavés et préparés livrés sous vide.
Le problème de Polyval, entreprise d’intégration sociale : besoin d’emplois de réinsertion pour des bénéficiaires
La solution : une petite unité de préparation et de conditionnement des légumes (lavage, épluchage et coupe, mise sous vide), gérée par des employés de Polyval pour fournir les restaurant Novae en légumes bio.
Et vous ? Quel est votre problème ?
Avez-vous remarqué comme on a tendance à garder ses problèmes pour soi, à ne pas en parler, à vouloir les gérer seul.e.s ?
Changeons de méthode, voyons ces problèmes comme des opportunités.
Démarrez votre réflexion en réfléchissant aux impacts de votre activité économique sur la nature (l’air, l’eau, le sol, la végétation, les animaux, les êtres humains, etc.)
Qu’est-ce qui pourrait vous aider à diminuer l’empreinte de votre entreprise tout en rendant service à votre chiffre d’affaires ? Quel maillon ? Quel élément ? Quelle information vous manque ?
Qui pourrait avoir les réponses à vos questions ? Où sont les informations ? Quelle entreprise pourrait être partenaire ? Un client ? Un sous-traitant ? Un concurrent ? Pourquoi pas...
Dans l’exemple ci-dessus, Vincent Keuffer nous a expliqué « je connaissais bien mes problèmes, je n’aurais jamais imaginé ceux de Novae si je n’avais pas discuté avec eux et j’aurais encore moins pensé qu’une seule solution puisse régler autant de facettes d’une situation. C’est quand on a toutes les données que les solutions apparaissent »
Et si l’appel à projets collaboratifs était la solution ?
Pour contacter ce.tte. futur.e partenaire, ouvrir cette discussion, c’est plus facile d’entrer en matière en disant
« Il y a un dispositif du fonds de soutien à l’économie durable qui peut nous soutenir à hauteur de 100'000 CHF si on trouve une bonne idée »
Pour découvrir le dispositif d’appel à projets collaboratifs, c’est ici
Et la source officielle concernant l’appel à projets sur le thème « Entreprises et Nature »